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Crise du coronavirus : les personnes les plus vulnérables doivent être protégées!

Nous allons au-devant de semaines difficiles dans la crise du coronavirus, mais le plus dur est à venir. Au plan sanitaire, économique et social. Notre plus grande préoccupation concerne le personnel de santé et les employé·e·s qui ne peuvent pas recourir au télétravail : dans la production et la vente de denrées alimentaires, dans la construction, dans les commerces, les transports, les services publics. Nous sommes aussi préoccupé·e·s par les familles sur lesquelles pèse une grande charge et les enfants isolé·e·s à la maison. Mais aussi par le rôle des femmes qui se retrouvent en première ligne dans la lutte en contre la pandémie. En effet, ce sont elles qui occupent très majoritairement ces places d’infirmières, de caissières ou de garde d’enfant qui doivent continuer à travailler. Ce sont elles aussi qui bien trop souvent ne peuvent renoncer à leur salaire à caus de leur plus grande précarité malgré les risques encourus. 

Le Conseil fédéral a fini par réagir et présenté un paquet de sauvetage pour les PME, les indépendant·e·s et les milieux de la culture. 42 milliards de francs doivent être investis pour éviter les suppressions d’emplois et les faillites. Nous, les VERT·E·S, nous engageons maintenant pour des améliorations, par exemple pour les locataires ou pour la sécurité sociale, et nous travaillons à un « programme de relance » durable. 

Ensemble, avec les élues vertes des commissions de la santé et de la sécurité sociale du Parlement, nous avons développé un paquet de revendications vertes pour éviter une crise sociale après la crise sanitaire, revendications que nous porterons dans le débat politique et adresserons aux autorités. 

Article du journal Le Matin.ch, dimanche 22 mars 2020

Comme j’ai pu l’exprimer à travers les médias, il est aujourd’hui essentiel de veiller aux effets négatifs de la crise qui clairement creuse encore les inégalités existantes. Elle met aussi des femmes et des enfants en danger, car si le coronavirus a fermé les écoles, il n’arrêtera pas les violences domestiques. Voir même pire, cette crise sanitaire obligeant les personnes à rester chez elles, la situation de violence peut être grandissante voir devenir explosive. 

Face à cette réalité, il est vital de ne pas oublier que fuir reste possible. L’ensemble du réseau vaudois de lutte contre les violences domestiques reste mobilisé malgré le confinement. Des informations se trouvent sur le site de l’état de vaud. Le site violencequefaire.ch est là aussi pour aider toute personnes victimes ou auteur·trice d’actes de violence à s’en sortir. N’oubliez pas aussi : vous pouvez dénoncer les actes de harcèlement dont vous êtes victimes via l’application eyesup. Mais surtout, si vous êtes victime ou témoin d’une situation de violence domestique, en cas d’urgence, appelez la police au 117.