Les deux grandes mobilisations de la rue de cette année, grève climat et grève féministe ont décidé de lier plusieurs de leurs revendications. Car réclamer la justice climatique ne peut se faire sans réclamer la justice sociale. Les milliers de grévistes vaudois de tous les âges réclament un système plus intelligent, qui permettent à toutes et tous d’avoir sa part du gâteau. Cela implique les générations futures et toutes les personnes qui sortent du champ de vision de la majorité de droite de notre Parlement actuel. Quitter une société de consommation pour aller vers une société de partage, de liberté et progressiste.
Égalité entre les femmes et les hommes
L’égalité est un droit humain, cela suffit que ce soit le parent pauvre de notre Parlement. Avec plus d’élu·e·s vert·e·s au Parlement, nous pouvons obtenir :
- Un congé paternité qui permettent réellement aux papas de prendre leur place dans la vie de leur enfant. Les deux semaines arrachées à la droite du Parlement ne sont pas suffisantes, nous voulons gagner 4 semaines en votation, premier pas vers un congé parental de 28 semaines, avec un minimum de 8 pour les papas.
- L’égalité salariale nom de bleu ! La Suisse attend depuis trop longtemps qu’elle soit enfin appliquée, comme le demande la loi. Nous voulons de vraies mesures de contrôle des entreprises.
- Un dispositif sérieux contre les violences faites aux femmes. Toute la législation sur les violences sexuelles est à revoir, à commencer par la définition du viol et ses conséquences, car actuellement l’absence de consentement n’est pas un critère pour caractériser une agression sexuelle…
Handicap
L’inclusion des personnes en situation de handicap doit devenir une réalité. Avec plus d’élu·e·s vert·e·s au Parlement, nous pouvons obtenir :
- La reconnaissance de la langue des signes. La langue des signes est la langue maternelle et d’expression de Suisses et Suissesses. C’est une manière de parler et de penser, une culture, tout comme le français ou le romanche. Cette communauté linguiste a besoin de la reconnaissance nécessaire à préserver leur indépendance et leur inclusion. (voir mon billet de blog)
- Une politique nationale du handicap. La législation contre les discriminations sur le marché de l’emploi est insuffisante, la loi sur l’accessibilité est mal mise en œuvre, le handicap mental encore trop peu pris en compte. En gros, il faut que ça change.
Jeunes et ainé·e·s
Le lien intergénérationnel est précieux et pourtant mis à mal par une vision clivée de la société. Avec plus d’élu·e·s vert·e·s au Parlement, nous pouvons obtenir :
Le droit de vote à 16 ans. Pour que tous ces jeunes puissent passer de la grève aux urnes, mais aussi pour faire la balance des générations, qui défavorise de plus en plus les jeunes et crée des confrontations de génération.
Une deuxième partie de vie de qualité, maintenant pour les ainé·e·s et espoir pour les jeunes. Protection des travailleurs séniors, pas d’augmentation de l’âge de la retraite, des rentes solides et généreuses, une fin de vie respectueuse des choix personnels.
Droits LGBTIQ*
Les membres de la communauté LGBTIQ* ne sont pas des citoyens et citoyennes de seconde zone. Avec plus d’élu·e·s vert·e·s au Parlement, nous pouvons obtenir :
- Le mariage pour toutes et tous. L’un des grands enjeux de cette prochaine législature. C’est le moment que la Suisse décide d’être une société libérale et donne les mêmes droits et les mêmes devoirs à toutes et tous.
- Une prise en compte sérieuse des crimes de haines LGBTIQ-phobes. Alors que le Conseil d’Etat a refusé d’inclure la transphobie dans la modification de la norme antiraciste – fermant ainsi les yeux sur des actes souvent d’une violence terrible –, le Conseil fédéral refuse de faire des statistiques des crimes à la caractère LGBTIQ-phobe (lien).
Rappelons que dans son préambule, la Constitution suisse stipule que « la force de la communauté se mesure au bien-être du plus faible de ses membres ». La majorité actuelle du Parlement a oublié ces engagements fondateurs de notre démocratie, les Vert·e·s estiment qu’il est grand temps de faire respecter notre Constitution. L’essence de l’écologie est de protéger et de donner une place à chacun et chacune dans notre écosystème. La lutte contre les discriminations est donc chevillée au corps des Vert·e·s. Nous la mènerons au Parlement.